L’hacienda
Par
la fenêtre
L’éblouissement
vient dans le vert
— Qui
rayonne d’or mêlé
Ici,
même les murs semblent irradier
— Tandis
que j'écoute le luth de Kaspsberger
(Et
quoi de plus printanier
Que
le luth de Kaspsberger ?)
Le
duveteux nuage de vie
— Qui
danse légèrement dans le souffle du vent —
S'est
déployé
— Autour
des branches et des brindilles
Maintenant
Tout
le ciel à cette hauteur est empli
De
cette danse heureuse de la vie
Au
bout du couloir
Sur
la terrasse du petit jardin
En
plein soleil
Vous
apprenez à jouer pour le ciel
Tout
autour dans son silence
Et
sa poussée surnaturelle
La
douceur du monde
Nous
enveloppe de sa tendresse surréelle
Et, dans
ce havre amoureux et ce nid d'élégance libre
— Où
l'Amour naturellement galant
Les
illuminescences langoureuses
La
beauté extatique
Récurrente
Totale
Composent
une
Vie
d'aventure unique dans l'éclat de vos yeux
– Ma
belle Héloïse –
Que
dominent depuis toujours une
Harmonie
éblouie, lascive, dans un océan infini de silence extasié,
Une
force absolue, un nirvana tendre —
Notre
hacienda
— Oasis
de noblesse —
Je
la bénis
Et
je continue d’écouter
O’Dette
jouer,
Au
chitarrone, la Toccata aspergiata
— De
Kaspsberger
Le 16 avril 2018
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences)
.