Cette houle sentimentale
Qui
étanche notre soif d'amour idéal
C'est
ce qui nous unit
C'est
ce caressement ondulant
De
nos sentiments
— Qui
nous saisit dans nos ris
Dans
nos grands baisers ardents
Dans
notre étreinte aimante
– Ce
grand saisissement d'amour
Que
nous nous faisons l'un de l'autre —
Ce
mouvement voluptueux et tendre
Qui
balance nos bassins
— Qui
se veulent du bien —
Comme
une allégresse d'amour
Comme
la palpitation de nos cœurs
Tout
à la joie de se retrouver
Dans
cette danse archéale
Déjà
pénétrés
— Mais
pas trop —
Par
le slow
Move
des amours idéales
Les genres encore primaires de libertins
Pouvaient
bien représenter
Ce
qui les animait
Ce
à quoi ils tendaient
Par
la peinture ou par le dessin
Par
le film ou par l'image
— Ou
bien par le récit fantasmé
De
leurs mauvais desseins... —
Pour
moi, je ne trouve pas de moyens
Pour
traduire cette houle sentimentale
Qui
nous saisit d'amour idéal
Où
l’on n'aspire à plus rien
Qu'à
fermer les yeux
Et
à se laisser porter
Emporter
Comme
sur un nuage
Loin
des mômeries, des enfantillages
Ou
des débordements haineux
Des
bousillages
Et
des entrains furieux
Des
terreurs et des malheurs qui s’ignorent
Et
qui se la jouent hardcore
Qui
se fantasment cadors
En
refoulant la conscience de leur détresse
— Devenue
prédatrice —
Sur
le dos de quelque(s) pauvresse(s)
Quelque(s) jocrisse(s)...
Avec
ou sans webcam
Mais
toujours sans âme...
C’est
leur came...
L'amour physique en gaieté
L'amour
charnel comme sentiment
L'amour
— Dont
tout le monde semble avoir oublié
Qu'il
est au-dessus encore de l'amitié —
L'amour,
donc, comme une danse enamourée...
Comment
l’exprimer ?
Une fois ceci posé
— Et
trouvé —
Le
reste a peu d'importance
Certes votre danse
Représente
pour moi
Le
vrai sentiment extatique de la vie ...
Sa
surabondance...
Je
sais comment la provoquer...
Je
sais comment la laisser jouer...
Comme
une transe-en-danse...
Certes ma danse
Représente
pour vous
Le
vrai sentiment extatique de la vie ...
Sa
surabondance...
Vous
savez comment la provoquer...
Vous
savez comment la laisser jouer...
Comme
une transe-en-danse...
— Bien
que je sois certain
Que
ni vous ni moi
Ne
sommes pour grand-chose
Dans
leur concordance
Dans
leurs rythmes ondulés et leurs accords
Leurs
da capo et leurs encore
Pendant
la chose... —
Cependant
Le
fin du fin
Ce
n'est pas ce qui pourrait se voir
— De
toute façon – les yeux fermés – on est dans le noir —
Mais
l'esprit
— Æquanime
—
Qui
l’anime
La volupté en mouvement
Suprême
réjouissance
Régal
sans égal
Don
Abandon
Prélude
à la divine et harmonique jouissance
Elle-même
introduction à la contemplation
Expression
extasiée de deux amants
— Apostats
du monde, des familles et des coteries —
À
qui la chance sourit ainsi
Voilà
le fin du fin du jeu libertin
Ce
que l’on connaît maintenant
Mon
amour
— Par
vous, et pour toujours —
Comme
l’amour contemplatif — galant ...
L’amour
contemplatif — galant ...
L’aboutissement
De
cette houle sentimentale
Qui
étanche notre soif physique d'amour
Idéale...
Et
nous laisse dans le silence et l’émerveillement
De
la pure jouissance du Temps...
Le
3 novembre 2014
Journal
d’un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2014
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