Ici
le silence est d'or…
Seule
musique : le vent
— Caressant
la splendeur du Temps
Il souffle à un degré de Beau si fort
Qu'il
effleure à peine les blancs hellébores…
Pour
ainsi dire… négligemment…
Exactement
comme je caresse de ma bague l'héliodore
Il y a bien sûr encore
— Tout
autour de notre couvent des oiseaux —
Un
nombre incalculable d'oiselets
— Et
autres tourtereaux —
Qui
tous rivalisent avec brio :
Tout
cela fait le somptueux décor
Le
merveilleux écrin sonore
De
notre goûter
— Que
nous prenons au lit
(Ouvert
sur la prairie)
Les hellébores
De l'Inde les
souvenances que l'héliodore donne
Les
somptueux décors
Les
merveilleux écrins sonores
— On
le sait —
C'est
la vie qui rayonne
À
l'opposé de ce qui
Dans
ce mauvais monde sévit
Mais où elle irradie bien plus encore
C'est
dans nos jeux
Notre
silence
Notre
complicité
— Et
ces goûters
– Au
lit
(Ouverts
sur l'Infini)
Lors
Dans
une divine vacance
Je
savoure chaque instant de cette vie
— Qui
n'en a plus… qui est unie… —
Et
tandis que je dicte ceci
— Sans
un mot –
De
tout mon corps… —
Je
la remercie
Le 3 mai 2015
.