D'abord
on rit
En
imaginant la varappe
à l'envers
— Un
sport de téméraires… —
… Au
milieu de nos rires nos bouches se trouvent :
Et
nos baisers nous basculent dans l'Infini…
Dans
nos caresses
Je
découvre votre grand appétit
[… ]
Doux
comme un enfant
Mais
avide et puissant
Comme
une maharani
Dans
les ondulations et les reptations voluptueuses
De
vos merveilleuses [… ]
Je
m'abandonne à la vie soyeuse…
D'abord
j'entrevois
— Longuement
—
Le
paradis
Ondulant
Pour
vous et moi
Entre
excès et ébahissement…
Et
puis nous y plongeons
Dans
de hauts cris…
De
tout notre cœur
De
toute notre puissance
Et
de toute notre joie
Le
soir
Nous
sommes dans l'infinie tendresse
Les
gestes sans voix…
Le
lendemain, l'été est là
Tandis
que nous sommes allongés
Comme
des chats au soleil
Je
regarde
Dans
le bleu du ciel
S'ouvrir
les bourgeons
Sur
la ramure de fusain
Du
grand tilleul qui se dilate de sève
Comme
nous nous dilatons dans ce rêve
Ce
pourrait être une plage déserte du Kerala…
Et
En
un instant
Nous
y sommes comme des rois…
Le
14 avril 2015
Journal
d'un Libertin-Idyllique
(Illuminescences)
2015
.