Dans
la jeunesse du Printemps
Je
plonge dans le ciel
Voluptueusement
— Le
gris, le bleu, le blanc, l’éclatant —
Dans
la jeunesse du Printemps
Toujours
plonger et se perdre
Dans
la Merveille...
Infiniment
Dans
la jeunesse de l'Amour
— Passé
le point des troubadours —
On plonge et se perd
Infiniment caressants
(Ma
main qui vous frôle comme une merveille...
D'une
infinie délicatesse... qui me surprend...
Votre
corps — touché – étonné — qui me la rend...)
Dans
la jeunesse de l'Amour
Plonger
et se perdre
Toujours...
Exultemment !
Dans
la jeunesse de l'Extase
Pulvérisée
la stase
De
l’infortunée prégénitalité :
C'est
la grande joie endivinisée
Avec
l'absolu de l’abandon — allée
(Si
nous ignorions pourquoi nous existons
Cette
immense vague de félicité accordée
Nous
a — en nous inondant — illuminés)
Dans
la jeunesse de l'Extase
Toujours
s'abandonner et se perdre
Dans
la Merveille
Du
Sans-Pareil
Le
12 avril 2016
.