« Sans vouloir relancer notre ami — elle désignait Nietzsche — et
en y réfléchissant bien, vous avez donné,
avec les résultats de vos recherches sur l'amour et le merveilleux,
sur la noblesse et la grâce — tels que vous les avez publiés dans
votre Manifeste
Sensualiste
(paru au printemps 2002) – car il n'y a rien dans tout ce que vous
nous exposez ce soir (ni dans les archives de votre Bureau)
que vous ne nous ayez déjà exposé de façon lapidaire dans ce bref
et dense ouvrage —, vous avez donné avec l'exposé des résultats
de vos recherches, dis-je, le
sens de la vie pour
une humanité qui serait débarrassée du travail et donc de toutes
les formes de « malvenus » — ainsi que Friedrich les
nomme — qui vont avec, et peut-être même aussi de quelques-unes
des injures que le temps fait aux hommes, puisqu'il semble bien que,
dans l'époque qui s'ouvre, cette « amélioration » du «
troupeau », amélioration qui pour notre cher ami ne pouvait être
possible que, d'une
part,
par le rejet de ce qu'il nomme la morale des chândâlas,
des faibles — ses « malvenus », donc —, morale
représentée pour lui par le platonisme, enfin par sa version
populaire, c'est-à-dire par le christianisme, et, d'autre
part,
par la domination des forts au moyen, si nécessaire, de la guerre,
il semble bien que cette sélection « à l'ancienne » soit en passe
de laisser la place à une sélection génétique, pour ainsi dire ab
ovo — par
la logique non pas nietzschéenne mais tout simplement marchande.
Par
ailleurs, j'ai lu ce que vous écriviez à votre ami à propos de l'automatisation totale du processus de production —
à quoi tend irrémédiablement
le
capitalisme, et qui en représente la contradiction
fondamentale
—
que Marx avait évoquée dans ses Grundrisse
et dont il pensait qu'elle mettrait fin à ce système d'organisation
du monde, des hommes et de la vie basé sur l'extraction de la
plus-value du travail humain, et fin,
également, à l'exploitation
de
ce dernier.
Une hypothèse qui vous préoccupait beaucoup, il y a une quarantaine
d'années, et qui préoccupe le moment présent puisqu'elle semble
pouvoir trouver une réalisation, au moins partielle, à l'horizon
des prochaines décennies… si la fourmilière ne
s'étouffe pas, ne s'empoisonne pas, ne s'entre-détruit pas, ne
s'entre-dévore pas d'ici là…
Si
les hommes doivent être remplacés dans toutes les tâches de la
production — de la conception à la réalisation pratique, de la
distribution à la maintenance —, s'ils doivent laisser les places
de médecins, de savants, d'organisateurs de la gestion du monde et
des affaires publiques à des machines — et l'on sait que, déjà
dans votre époque, les opérations les plus pointues de la
neurochirurgie cérébrale sont effectuées par des automates – que
cornaquent, certes encore mais pour combien de temps… ?, des
chirurgiens —, si les hommes, donc, doivent se trouver libérés —
enfin dans cette hypothèse — de toutes ces tâches, qui selon le
système des Lois de Manou, cher à notre ami, sont le fait des castes
inférieures (chirurgiens compris), et si, dans le même mouvement,
ils sont en mesure d'atténuer les injures que leur fait le temps,
tout en étant capables d'éviter celles dont ils héritent à la
naissance, il est évident que l'on comprend mieux pourquoi vous avez
décidé de présenter le résultat de vos recherches sur l'amour et
le
merveilleux, sur la grâce et la noblesse dans le cadre de ce que
vous appelez l'Avant-garde
sensualiste,
— dont votre Manifeste
sensualiste
me paraît en quelque sorte le programme. D'ailleurs, il me semble
que vous l'ayez très clairement exposé, à la page quarante-sept de
ce Manifeste.
Permettez-moi de vous citer »
«
Comme
on le sait le vrai ne se manifeste que lorsque son temps est venu ;
c'est pourquoi il ne se manifeste pas trop tôt et ne trouve pas un
public sans maturité pour le recevoir. Et c'est donc assez
logiquement au fond qu'apparaît la théorie sensualiste à ce moment
précis où l'humanité, en train de s'unifier, dont les différences
culturelles s'estompent et s'estomperont toujours davantage au fil
des décennies et dans le cours du millénaire qui s'ouvre, se devait
d'avoir une compréhension à la fois théorique et poétique
d'elle-même, de la vie,
du
sens de la vie,
de
l'amour, qui lui permette, enfin, alors que la production des objets
devient de plus en plus la fonction des objets et qu'elle s'en trouve
par le fait libérée, d'entamer, pour reprendre cette terrible
expression qui sent son dix-neuvième siècle, « la production de
l'Homme par l'Homme » c'est-à-dire en fait de commencer
l'humanisation, le beau raffinement des Hommes ».
Nietzsche avala encore une vodka — qui venait de lui être servie – il buvait vraiment comme un Polonais – d'un trait —, et s'en trouva tout ragaillardi : « Et de fait, un PDG de l'industrie automobile faisait, cet été, remarquer sur le ton de la plaisanterie que dans vingt ans il n'existera plus de chauffeurs de taxi, dit-il.
— Un
journaliste intelligent eût pu lui rétorquer qu'il n'existera pas
davantage de dirigeants d'entreprise — automobile ou autre —,
répondis-je. Ils auront été remplacés par un être gigantesque et
tout-puissant, capable — d'un
même mouvement,
pour ainsi dire — de forer la terre pour en extraire les minéraux
nécessaires à la production de ses marchandises, de les remonter à
la surface, de les trier, de les transporter, de les fondre et de
transporter à nouveau le résultat obtenu en d'autres points
stratégiques de son « être », afin qu'il puisse, dans un premier
temps, les y façonner avec une précision impossible à l'homme,
puis les assembler et les peindre avec une agilité, une rapidité et
une aisance elles aussi inhumaines, tout en travaillant, dans une
myriade de laboratoires de recherche concentrés dans quelques
serveurs,
à l'élaboration
de prototypes nouveaux, conçus selon les désirs — inconnus
d'eux-mêmes — de milliards de consommateurs, évidemment connectés
de naissance,
dont il connaîtra, par
avance,
les variations de goût ainsi que les sautes d'humeur, milliards de
consommateurs— bien sûr rebelles
et
individualistes à mort
— tout à fait semblables en cela aux sardines ou aux étourneaux.
Cet
être fabuleux — que
l'on voit déjà
mais dont certains pensent que la perfection
se trouve gâchée par cette
viande humaine que
j'évoquais –
que
l'on trouve encore dans ses rouages… —, cet être fabuleux,
dis-je, répondra dans le même temps — et dans toutes les langues
de la Terre – et même d'ailleurs — à tous les journalistes qui
voudront l'interroger, mais bien entendu il n'existera pas plus de
journalistes que de dirigeants d'entreprise ou que de chauffeurs de
taxi mais bien plutôt un être gigantesque capable de forer la Terre
pour en extraire les informations nécessaires à la production de
ses marchandises, de les remonter à la surface du temps
pseudo-cyclique contemplé,
les façonnant avec une précision impossible à l'homme, puis les
assemblant et les peignant avec une agilité, une rapidité et une
aisance elles aussi inhumaines, les adaptant aux désirs — inconnus
d'eux-mêmes — de milliards de consommateurs, évidemment connectés
de naissance,
dont il connaîtra, par
avance,
les variations de goût ainsi que les sautes d'humeur, milliards de
consommateurs — bien sûr rebelles
et
individualistes à mort
— tout à fait semblables en cela aux sardines ou aux étourneaux.
À
la Rimb',
Nietzsche approuva : « La race inférieure a tout couvert —
le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science. »
La
main-d'œuvre !
Quel
siècle à mains !
Salauds
de pauvres ! »
Et
il commanda une nouvelle vodka.
Je
poursuivis :
— «
La "main-d'œuvre" — la
raison même de l'esclavagisme
—, quelques millénaires de patriarcat-esclavagiste-marchand
ont suffi pour la créer, la voir croître et se multiplier. Quelques
siècles de machinisme infernal et intensif finiront peut-être par
suffire pour renvoyer ces masses d'esclaves au néant dont elles
n'auraient jamais dû sortir.
Billie
demanda : « Cet être gigantesque quel sera son nom ?
— Hubert-Bob,
sans doute !
— Et
la « main-d'œuvre » politique, quel sera son sort ?
— Probablement
identique !
Remplacée par le grand gestionnaire cybernétique dont nous parlons
! Disparition des esclaves et disparition des contremaîtres
financiers et de leurs servants politiques et autres propagandistes
politico-cultureux
!, lança Nietzsche très énervé, qui n’appréciait ni les
culs-terreux ni les cultureux dont il disait que les premiers
faisaient
le fumier dont s'extrayaient —
péniblement, prêts
à toutes les bassesses — les seconds. Et, sans vouloir lui donner
raison, lorsque je considérais l'origine sociale de la plupart des
peigne-cul médiatiques que j'avais vus s'agiter ces dernières
décennies — vendus, avant même que d'avoir été achetés —, il
m'était difficile de lui donner tort.
— Que
restera-t-il ?, demanda-t-elle encore.
— La
« main-d'œuvre », prisonnière de la division du travail, on
connaît ses positions : lyrisme béat ou thanatophilie barbare des
superstitieux de l'Être — sous quelque forme, religieuse,
scientifique etc., qu'on se le représente —, nihilisme accablé
des thanatophobes et autres superstitieux du Néant. Qui n'en sont
pas moins dangereux. Pour la « main-d'œuvre » — cette masse
d'injouissants, cette plèbe d'en haut ou d'en bas, qui dirige les
multinationales, les banques, ce qui reste des États – ou qui les
subit tous à la fois –, qui fait le gladiateur sportif ou la
vedette
médiatique, politique ou financière, ou seulement le spectateur
de
base —,
c'est toujours
l'injouissance.
— Qu'ils
crèvent tous ! Finissons-en avec cette racaille, et
d'en-haut
et d'en bas !
Et puis, ces milliards de cons, où trouveront-ils l'argent pour
acheter les saloperies qu'on leur vend, quand les robots les auront
remplacés ! Où
c'est-y qu'ils vont le gagner !
Quelles
« boites » pourront-ils monter quand ces mêmes robots
joueront à ces jeux idiots du
Kapital
dans les palaces — à leur place ! Il va falloir qu'ils
apprennent à vivre les passions affirmatives — libres de tout —
ou qu'ils pourrissent sur pieds, cette
bande
de sacs à merde, tous
complotistes
de mes deux — qui auront trouvé plus fort qu'eux ! À la
niche les glapisseurs de Dieu, de la bonne combine et du gros pèze !
Chacals de l'usurerie — obsolètes
cause logiciel —, capitaines
d'industries
toutes
pourries
qui se seront fait concurrentiellement hara-kiri et qu'auront p'us le
rythme de la cyberindustrie, vieux féroces atroces qui
roulent en carrosses,
masses de supporters avariés, toujours prêts
à
beugler
à la
furie des
pièges à cons. Hors
de ma vue ! Verrues !
Aux poubelles de l'Histoire, les
fanatisés de l'idolâtrie, diffuse ou concentrée !
Et
qu'on vide bien
les poubelles dans le
tout-à-l'égout
—
sans
oublier de tirer la chasse ! »
Voilà,
c'était reparti ! Avec
toutes ses belles remarques, Arété nous l'avait relancé : non
seulement il voulait de nouveau tout
buter
mais en plus ce n'était
plus le dialecte mais le
Céline
qu'il
s'était mis à parler. Ivre et grossier.
Céline,
lui,
le
vrai,
à la table à côté, se tapait sur les cuisses de voir Nietzsche
qui,
d'être tellement monté dans les tours, en avait perdu l'hélice, et
il
lui
disait : « Mais sauve-moi
au moins mes danseuses, nom
de Bleu !
Mon
vieux Nietzsche ! Sauve au
moins
mes danseuses, que j'te dis ! », ce qui faisait rire Arletty —
qui
l'avait rejoint et lui tenait compagnie —
de
son beau rire de titi,
et qui disait avec malice : « Mais
il
a plus d'hélice,
hélas, c'est là qu'est l'os ! », mais Nietzsche
entendait
plus rien, tout à son poème.
Mine
de rien, je le soupçonnais d'avoir lu, de Marx, les fameux
Grundrisse.
Certes, Marx avait déclaré ne pas être marxiste, mais Nietzsche ?
Personne ne lui avait posé la question ! Bien sûr, je
plaisante : il avait si souvent proclamé
son mépris des socialistes et autres anarchistes que la question ne
se posait pas. Cependant, l'un et l'autre avaient voulu que fût
dépassé
l'homme tel que nous le connaissons depuis ce que j'appelle, avec
d'autres, le patriarcat-esclavagiste-marchand. Pour l'un comme pour
l'autre, l'homme ne pouvait être un homme — qu'on l'appelât
surhomme
ou homme
total
— qu'à partir du moment où il n'était plus ustensilisé.
Évidemment.
Pour
Nietzsche, il était nécessaire que les forts instrumentalisassent
les faibles ; pour Marx, une parfaite égalité devait
commander, une fois que serait supprimé le prolétariat (c'est-à-dire les salariés) grâce à
l'automatisation
du processus de production — car telle était son utopie : la
suppression
du prolétariat – et
non sa dictature, comme les cons
l'ont
parfois compris
— mais l'un et l'autre se seraient accordés sur la non-humanité
de celui qui ne s'appartient pas. Et là, d'un coup, avec la
« robolution » qu'il n'avait — à ma connaissance et à
l'inverse de Marx — pas
vue
venir, Nietzsche entrevoyait une autre possibilité : la
suppression pure et simple des « malvenus ». Plus besoin
du système hindou des
lois
de
Manou ! Grâce
à l'Hubert-Bob,
l'Übermensch
allait enfin pouvoir se déployer.
Cela
le faisait rêver.
Sa
réflexion avait été plus « philosophique » que «
matérialiste » : pour lui, il s'était agi de dépasser le
nihilisme. Et, cyclothymique,
il savait de quoi il parlait — quand il parlait de nihilisme.
Avec cette simple formule : « Rien ne se perd — tout se transforme », et la notion d'éternité, il avait redécouvert, après d'autres, la pensée de l'Éternel Retour — qui était aussi l'éternel retour de son énergie… — et fait exploser le petit théâtre, à l'imagination si étriquée, du nihilisme schopenhauerien — montrant par la même occasion les malheureux non-dits philosophiques sur lesquels il reposait.
Pour
Nietzsche, le
monde était éternel
et
infini, et toutes ses combinaisons du fait de l'éternité et de la
conservation de la
masse et de l'énergie
s'en étaient déjà produites : c'était une immense symphonie,
achevée, mais
toujours
en train de se jouer pour
la première fois,
qui brûlait d'un feu éternel, produisant
une infinité d'escarbilles qui étaient autant de possibilités
d'univers et de vies — dont nous ne connaissions rien, sinon ce que
nous en vivons – c'est-à-dire vraiment rien. Toutes les
combinaisons avaient été et seraient possibles — les pires comme
les meilleures —, seulement il n'y avait ni pire ni meilleur car
cette fabuleuse danse héraclitéenne se dansait par delà le bien et
le mal.
La
théorie sensualiste n'avait pas eu à s’occuper de cela :
dépasser le nihilisme. D'une
part parce que rien dans mon histoire n'a pu imprimer sa détresse
dans mon esprit et
dans mon corps
au point de m'amener au désespoir — ce qui paraîtra aberrant
lorsque l'on sait que la philosophie a souvent été, et
est toujours,
ce lieu où
se réfugient
beaucoup d'esprits
frappés par la thanatophobie
(que l'on pense, par exemple, à Heidegger…),
d'autre
part parce qu'à
vingt
ans j'ai commencé
à
explorer
radicalement et
primalement
ce
que mes jeunes années avaient pu me
donner de
détresse — de sorte qu'il ne m'en est
pas
resté
pour en faire de la philosophie
commercialisable
et bien
dans l'air du temps
– ou,
mieux encore, de la littérature, quand celle-ci n'est plus,
ou presque plus,
que l'exploitation, ad
nauseam,
des traumatismes du passé, précieusement conservés
et exploités par les traumatisés puisque c'est ce qui leur permet
de briller et de manger — et,
enfin, parce que
d'emblée — pour parler cette fois du plan des seules idées, et
non de
celui des traumatismes qui les inspirent — j'étais
parti, grâce à Nietzsche, des
« passions affirmatives » — c'est-à-dire du
point
où
il avait été interrompu dans
sa course.
Du coup, la volupté contemplative — la contemplation née de la volupté et la volupté née de la contemplation — expérimentée dans l'enfance et retrouvée grâce à l'analyse avait pu rapidement s'imposer à moi comme le sens de la vie, — moi que n'avait jamais tourmenté la thanatophobie, et qui avait évité, grâce à Debord et Sanguinetti, la rage thanatophilique héritée de Bonnot.
À
l'inverse, la
volonté de puissance nietzschéenne
avait toujours dû lutter, inconsciemment, contre le nihilisme, puisque
Nietzsche n'avait pu
explorer
les racines idiosyncrasiques de ses propres abattements nihilistes.
Encore une fois, parti d'où
il était tombé, et surtout primalement
allégé,
c'est beaucoup plus légèrement que j'avais
pu
m'engalanter :
il le savait et l'avait depuis longtemps compris.
Et
il
continuait son poème dithyrambique :
« Avec
cette révolution de la robotique, finie
la rage peaurougesque de travailler. Les belles parties de campagne
auxquelles nous allons pouvoir nous adonner, mes
chers amis !
Et
sans plus avoir besoin
de prétexter que cela favorise la santé.
Casanova
et Arété approuvaient.
Vous,
Vaudey (en
public comme
en privé,
nous
nous étions toujours
voussoyés),
votre
amour contemplatif — galant (qui
représente, vous le savez, ce
que pouvait donner de mieux
la civilisation occidentale,
dans la version aristocratique du catholicisme français
— ces
Français
qui ont toujours inventé l'amour, ce
que vous ne faites que perpétuer
avec
votre « libertinage idyllique », qui donne toute
l'importance
((à
vos yeux…))
de la femme, qui
pose son égalité,
dans
la volupté contemplative,
avec l'homme,
libertinage
idyllique qui est tout à la fois issu de
l'héritage
d'Ovide, des
Courtois
et des
Galants,
en
même temps qu'il est nourri
par cette passion de la vérité dont j'ai parlé, qui
vous fait faire la généalogie
de l'injouissance ((psychanalyse,
analyse reichio-primale etc…
))),
eh
bien, mon cher Vaudey, votre
amour contemplatif — galant, il
va enfin
pouvoir se déployer. Et
les
meilleurs, ceux qui resteront, au cas où ils ne sauraient que faire
de leur temps, réapprendront, de vous, à
jouir du Temps
— ce que savent naturellement faire tous les beaux enfants —, et
même à en jouir par le délicieux chemin de l'amour charnel — ce
qui jusqu'ici était inusuel ! »
On
pouvait toujours rêver…
Ceux qui n'étaient pas les meilleurs, comment comptait-il s'en débarrasser ? J'attendais la suite… Il avait certainement son idée.
.