Franchement...
À
part le vent
À
part le froid
À
part ce délicieux hiver
Qui
surgit soudain
En
plein été indien
Et
nous fait ce grand silence
De
soleil glacé
Qui
repose
Nos
corps merveilleusement enlacés
Divinement
abandonnés
Et
Par l'amour que
nous faisions hier
Absolument
comblés
— Je
revis encore
Vos
célestes ardeurs
Si
profondément énamourées
Qui
exaltaient la joie
Qui
emportait mon corps
– Mes
yeux clos
Mes
bras au ciel étirés –
Dans
une irrépressible vague
De
majestueuse volupté
Parfaitement
endivinisée...
J'entends
aussi
– Comme
un merveilleux chant –
Nos
cris
Infinis
Ébahis
De
joie
De
vie...
Je
ressens toujours
Comment
nous fûmes balayés
Entourbillonnés
Engalaxisés
Par
l'amour
Tandis
que nous rejaillissions
Extasiés
Dans
la Voie
Lactée
Qui
de moi
Qui de
vous
Jaillissait...
—
Et
Franchement...
À
part le vent
À
part le froid
À
part ce délicieux hiver
Qui
surgit soudain
En
plein été indien
Et
nous fait ce grand silence
De
soleil glacé
Qui
repose
Nos
corps merveilleusement enlacés
Divinement
abandonnés
Et
Par l'amour que
nous faisions hier
Absolument
comblés
Que
sais-je du monde
— Ce
matin ?
Le
22 novembre 2015
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2015
.