I
La
volupté nous sourit
Après
Vivaldi…
La
route…
Le
Vercors…
L’immense
gratitude envers la vie
Tandis
que nous roulions
Encore
et encore
Le
nez au vent
Dans
ce Paradis…
Après
le soir
Et
les barbus stylés
— En
plein Moyen Âge —
… Dans
la douceur de la nuit d'été…
La volupté nous sourit
Comme
des baisers rêvés…
Des
caresses émues…
L'envolée
de nos cœurs
Sans
retenue…
La volupté nous sourit…
Et
nous, nous lui sourions aussi…
De
toute notre âme…
Ma
belle adorée…
De
plein été…
De
toute ma vie…
II
Plus
tard…
Dans
la chaleur de la nuit
J’ouvre
la porte du salon-atelier
Où
reposent les peintures…
Et
j’y admire longtemps voler
La
petite chauve-souris porte-bonheur
Je
suis si ému
Si
amusé
Si
heureux
De
la savoir revenue
Et avoir choisi notre salon-atelier pour logis
Que
seul sous les étoiles
Je
souris…
Et — pour elle et pour tout le reste — je remercie…
Le 9 juillet 2018
R.C. Vaudey
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2018
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