Au
loin d'où se jacassent
Des
arguties
D'où
se ravagent
Des
barbaries
Nous
voguons
Dans
l'immense océan
D'un
mouvement lent et profond
Qui
irradie en séismes
Tout
du long
Nous
n'allons nulle part
Nous
creusons l'Abîme
Merveilleusement
Infiniment
Vous
À
l'astrolabe
Vous
consinuez la Voie
Lactée
Déhanchée
Ardemment
Âme
du Monde
Et
moi
Bourlinguant
Avec
le sextant
J'entrouvre
Puissamment
La
vague de corail
Amoureusement
Éblouissement
du Monde
Je
ne vais nulle part
Je
suis ancré
Infiniment
caressant
Dans
la vaste beauté dérivante de la pulsation du Monde
Dont
j'amplifie
— Sans
le vouloir —
— Désir
aimant —
L'irrépressible
tournoiement
Absolument
sereinement
Vous
n'allez nulle part
Avec
maestria
Vous
creusez aisément le maelström
— Sans
le vouloir —
— Désir
aimant –-
Que
vous amplifiez
Au
cœur
Du
grand Cœur du Temps
Absolument
sereinement
Cette
voguaison sans fins
Pourquoi
y mettrions-nous fin
Qui
déchaîne des typhons
Qui
éblouit dans le blanc
Qui
s'embrase de notre amour aimant
Que
pulse notre amour aimant ?
Il
faut donc qu'au final
Se
soulève le monde
Et
nous emporte
Ce
qui nous embrasse tant.
Le
28 août 2005.
R.C.
Vaudey.
Journal
d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2004-2005
(Première mise en ligne : le 21 août 2012)
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(Première mise en ligne : le 21 août 2012)
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