Joie !
Joie ! Joie !
Votre
soie telle
Que
cet été-là…
Alors
qu'encore inconnue de moi
Je
la pré-sentais de vos formes nues…
Et
que je sens
—
Maintenant – là
—
Si
absolument souveraine sous moi
Joie !
Joie ! Joie !
Votre
légèreté ondoyante
Glissant
sous mes bras…
Joie
tant attendue…
Volupté
et gourmandise
—
Suprêmes
—
Que
la chaleur torride
—
Dilatant
excessivement
les dilettantes
– Telle une cantharide —
– Telle une cantharide —
Encore
attise
Joie !
Joie ! Joie !
Turgescence
absolue de nos êtres…
Délices
ravageuses…
Indescriptibles…
Joie !
Puis
long pèlerinage mystique
Jusqu'à
cette plage encore merveilleusement lointaine
Où
l'on prendra
—
Ou
plutôt : où viendront nous prendre —
Tant
de vagues toujours renaissantes
Toujours
incessantes
Jusqu’à
ce que s'éteigne
—
Après
tant d’autres —
En toi
Et
puis en moi
La
toute dernière des ondes
De
la toute dernière vague du Monde…
…
Hier
—
Revenant
des plateaux desséchés qui nous entourent —
J’admirais
cet écrin luxuriant
— Édénique
—
De
fraîcheur et de verdure
—
Dans
cette campagne semi-désertique —
Que
sans même y penser
Nous
avons laissé se créer
—
Mais
en prenant bien soin tout de même de le fermer —
Autour
de notre amour
…
Et
avec nos sentiments
N’avons-nous
pas fait de même?
Ne
les avons-nous pas laissés se déployer
Caressemment…
Sans
y penser…
—
Mais
en prenant bien soin tout de même de les protéger ?
Héloïse,
mon amour, je vous aime…
Le
17 juillet
2017
Journal
d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2017
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