Alors
que les queues-fourchues
Voletaient
au-dessus
De
la grande
ciguë
À
l'impromptu
Jaillirent
—
des
feuillus touffus —
Filant
comme des obus
Trois
blancs-culs
Suivis
—
ce qui est plus inattendu —
Par
un halibut
— Avec
une mine de fouette-cul
Telle
que je n'en avais vue
Depuis
Gaylu… —
Mollement
étendu
Dans
l'herbe moussue
Près
d'un rupt
Caressé
d'un zéphyr melliflue
À
mille lieues de toute cohue
Involu
de l'éperdu de
l'Absolu…
Dans
l'anti-circonvolu...
— Où
je reposais – confondu —
… Éperdu
… Absolu
… Anti-circonvolu
Où
j'étais finalement advenu
— Ouvert
enfin à tous les haïkus
—
En
négligeant toutes les morues
Qui
auraient bien voulu
— À
l'époque où j'habitais Honolulu —
Que
je les eusse distendues
Avec
un mât de paille-en-cul
— Et
même plus —
Ou
que je les eusse moulues
À
grand renfort de pan-pan-cucul
— Dieu
que j'en ai connues
Des
tordues
Des perdues ! —
Des perdues ! —
Sans
oublier non plus
Tous
les malvenus
Les
m'as-tu-vus
Les
malotrus
Bien
souvent
lèche-culs
Et
toujours cuculs
Qu'il
avait fallu
Que
j'exclue
De
ma vue
Pour
que — sans guru —
L'Invoulu
Me
soit enfin connu…
Enfin
parvenu
— Disais-je
— dans l'Inattendu
L'Inconnu
(Dont
j'aime désormais l'air de déjà-vu)
Par
un détour détendu
— Plutôt
membru —
Et
jusqu'alors in-vu…
Décidé
d'être assidu
À
cet Invoulu
Je
restais cependant confondu
Par
ce que j'avais vu !
Et
avais-je bien vu…
Ou
avais-je eu la berlue ?
Étaient-ce
des dahuts
Des
zébus
Ou
vraiment des blancs-culs ?
Cela
restait ambiguë…
Et
le halibut
Avec
sa sale gueule de merlu ?
M'était-il
déjà connu
Ou
totalement inconnu ?
C'est
à ce moment que j'ai su :
Avec
tout ce raffut
Et
cette bande de peigne-cul
Jaillis
du talus
L'Invoulu
Je
l'avais reperdu !
(L'Invoulu
— C'est
bien connu —
Si
t'y penses, c'est foutu !)
Déçu
Je
pris une queue-de-morue
Pour
peindre des coccigrues
Crépues
Assez
incongrues
Mais
pas mal foutues…
Et
c'est là qu'admirant les coccigrues
Velues
Je
me suis reperdu
de vue !
Revenu
— Ni
vu ni connu —
Dans
l'Incorrompu…
À
peine refondu dans l'Absolu
— Comme
un bizuth —
J'entends
à nouveau un chahut :
Un
hippocampe-feuillu
Un
rhinocéros laineux
— donc barbu
—
Et
quelques hotus
— Bien
dodus —
Faisaient
du ju-jitsu
Près
de mon rupt
À
grands coups de passe-rebuts
Vermoulus
En guise de nunchakus…
En guise de nunchakus…
Un
truc archi-connu
De
tous les ingénus
Qui
amuse toujours les jabirus
Qui
habitent ma rue
Mais
quand même pas conçu
— Doux
Jésus ! —
Pour
la jouissance détendue
De
l'Absolu
Vraiment
déçu
Par
ce monde mal foutu
— Où
cette jouissance n'est qu'un rebut
Superflu
Et
où personne ne se perd plus
Dans
le super flux
De
l'Absolu
Mais
où le seul flux
Qui
intéresse encore cette bande de cocus
Vaincus
Hypertendus
Toyotistes
de mon cul
Est
le flux
tendu !
—
Sans
m'avouer vaincu
— Pas même
rendu bourru
Par
les abus
De
tous ces carrés-bossus —
J'en
pris mon parti — mis – par-dessus –
Mon
pardessus —
Et
m'engageai dans l'advenu
Le cœur ouvert à l'inconnu…
…
La suite est une chanson connue…
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