Héros
Qui
regarde en héros
Parfois
tous ces puits d'ombre
Laisse
passer les leurs
Chacun
n'y pouvant rien
L'éclatant
soleil
Anyway
Jaillit
C'est
une course folle
Un
galop
Un
disque qui brille
Le
vent la terre l'eau
Et
cet homme réunis
Une
profusion de fleurs
Au
retour envahit
Mille
jeunes filles se retournent
Et
rient
À
quoi bon le bon parfum
Du
visage qui sourit
La
vie resplendit
Les
filles sont des fruits
Qu'elles
vous offrent à l'envi
Qui
regarde en héros
Parfois
tous ces puits d'ombre
Laisse
passer les leurs
Chacun
n'y pouvant rien
Douce
irisée de bonheur
Que
ta propre force a ravie
Tu
goûtes le charme de ton heure
Ta
beauté ma force ma belle humeur
Mes
extases t'émeuvent
Les
tiennes sont ta vie
Sentir
plus étonnerait
Tout
y est
C'est
la vie
Là-bas
un peu de bleu de blanc et de rose
Qui
regarde parfois en héros
Tous
ces puits d'ombre
Laisse
passer les leurs
Chacun
n'y pouvant rien
Là-bas
un peu de bleu de blanc et de rose
La
force et le bonheur tendrement survolent le monde
La
force et le bonheur
Et
la jeunesse aussi
Tendrement
enlacés
Au
regard étonné
Émouvant
Ému
que caresse un cœur
Fier
encore ou toujours
Ou
à jamais
Normalement
Paumes ouvertes et lèvres tendres
![]() |
À
Frédérique
Terre
crue
10.6.1990
|
Aurore
Suit sur l'Aurore évidemment
Un
nid de petites formes
Qui
chuinte à mi-temps
C'est
si particulier tout cela
Les
ors et les pierreries
Le
luxe des formes la beauté
Des
oiseaux aussi
La
petite route se glisse
Au
soleil
Entre
les plaines de riz
Et
les arbres aux fruits verts pleins d'eau
Tout
au bout montent des vagues
La
plage l'eau
Une
fête de merveilles avec des camelots
Suivent
le soir et les tam-tams
Après
les grands plongeons
Fauves
Les
envolées puissantes
Les
bonds inattendus
La
lassitude heureuse
Féline
allongée
Au
bord de l'eau
Et
quelques bouffées fortes
Illuminant
Ce
qui est déjà embrasé
Les
beautés mutines
Passent
Que
caressent mille bontés
Mille
douceurs
Et
tout est donné
Ailleurs
au loin des existences
S'inquiètent
La
nuit viendra avec cette vague
Encore
Qui
prendra jusqu'au matin
Qui
soulève les hanches
Et
tangue au lointain
Au
tréfonds de l'âme
Cette
onde autour qui l'embrasse
Qui
s'enroule
Que
l'on regarde faire
Les
beautés s'agenouillent
Ou
prennent le courant
De
l'air
Suivent
sur l'amour évidemment
Mille
douceurs
Mille
attendrissements
Népal, Kérala et
cætera
(Septembre
1988)
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