Nous
réalisons mon Everest
— Que
je ne pensais jamais atteindre…
Trois jours dans la splendide canicule
À
l'ombre du tilleul et
— À
la fin —
L'atelier
d'été
La
quatre
La
trois
La
buanderie
Le
four à pain
Font
déborder notre cour…
Puis,
tout disparaît…
Nous
sommes si heureux
Et
si légers
… Malgré
notre travail de Romain…
Vivre
dans un épurement élégant et galant…
Voilà
le point !
Sur
la route mauve
C'est
l'été absolu…
À
un moment, j'entre dans sa splendeur…
Lui
et moi ne faisons plus qu'un
Sans
pensers
Sans
paroles
Soudain,
la merveille du monde…
À
cet instant, je suis ce vallon étroit et odorant
Où
s'accrochent des vignes
Perchées
sur leurs chaillées
— Qu'on
appelle ici challées —
Et
où survivent aussi
— Assoiffés
—
Les
châtaigniers
Une
incandescence miraculeuse
— Calme
et profonde —
Mille
senteurs
Et
plus encore de cigales…
Voilà
à quoi ressemblait aujourd'hui l’extase…
R.C. Vaudey
.
Le 27 juillet 2018
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2018 .