Déjeuner
de soleil
Joie musicale
Face
au palmier
C’est
l’hiver et l’été
… De
Vivaldi aussi…
Que
nous interprète ici
Monsieur
Fabio Biondi
Votre
oreille experte
Suit
la ligne mélodique
— Tout
autour le monde vibre d’ondes bénéfiques…
Celles
de la musique
Et
celles de l’amour
Que
nous faisions hier
Qui
nous font cette aura
De
gaîté et de joie
De
gestes arsouilles et délicats
D’airs
entendus et tendres
Que
nous promenons avec nous
Sans
rien y comprendre
Sans
rien y pouvoir
— Tout
autour le monde et son irradiance nous font comme un ostensoir…
Donc,
nous rions :
Nous
vous imaginons avec votre nouveau violon
Reproduisant
les prouesses
De
L’Été et de son ivresse
— D’où
nos airs entendus
D’où
nos baisers éperdus
D’où
notre allégresse
— Tout
autour le monde sa beauté et son silence nous adresse…
Être
tous deux mélomanes
Nous
rapproche évidemment de l’indicible
— Notre
seule cible — :
Nous
jouissons de concert aux concerts
Nous
sommes bouleversés par les mêmes émotions
Les
yeux baignés des mêmes larmes
Au
même moment
— Tout
autour le monde semble fait de ces seuls flamboiements…
Être
tous deux très voluptueusement et très vaguement clinomanes
Nous
fait rejaillir
De
notre grand lit — et sans coup férir —
Toujours
en Homme-Dieu :
Nous
jouissons de concert au rythme de votre divin pompoir
Et
dans les vagues déferlantes de mon extase en miroir
Bouleversés
par la même émotion
Le
même merveilleux
Les
yeux baignés des mêmes larmes
Au
même moment
Que
suit parfois un même tendre rire
— Tout
autour le monde semble n’avoir jamais été fait que pour les
amants…
Bientôt
nous jouerons ensemble
Vous de votre nouveau violon
Moi de mon piano ancien
— Ou
d'un clavecin
Nous
verrons bien… —
Et
nous nous perdrons dans les mêmes émotions…
Se
perdre dans la même émotion
— Ou
dans l’outre-Ciel —
Est
d’ailleurs tout le charme de notre aventure…
Un
bonheur vraiment féerique pour deux cœurs aussi fondamentalement
solitaires
— Tout
autour le monde est en guerre…
Serons-nous
aussi bons musiciens que tendres amants ?
Nous
n’en demandons pas tant…
Bien
sûr, à ennoblir ainsi toujours l’art d’aimer
— Si
nous ne le faisions, qui, dans ces jours, le ferait ? —
(Ce
qui est aussi dialectiquement vrai :
À
être ainsi élevés jusqu’au Sans-Nom — toujours —
Par
l’acte d’amour)
On
s’offre la seule vraie noblesse
— La
noblesse d’aventure —
Le
Ciel, des recueils de poèmes de caresses
Une
écriture de belle allure
Et
donc le sel de la vie
Mais
aussi la plus grande des solitudes
— Tout
autour le monde court et n'a jamais couru qu'à ses méchantes habitudes…
Sous
le violon maintenant de Corelli
Permettez-moi
de vous dire ceci
— À
vous qui il y a sept ans m’avez tout de même aussi sauvé la vie
Et
sans laquelle je ne vivrais donc, et doublement, plus de poèmes…
— :
Héloïse,
je vous aime
Le 18 février 2018
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2018
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Le 18 février 2018
Journal d'un Libertin-Idyllique (Illuminescences) 2018
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