Tandis
que nous unissent nos baisers
J'aspire
—
sans
y penser —
L'air
que vous expirez
Et
vous celui que j'exhale
Dans
ce moment de l'amour pré-
— Ou
post- —
verbal…
Et
là…
Boum
!
Envolés
les grands usuriers, les shogouns, les tycoons
Qui
mangent des loukoums
Allongés
dans le shantung
Et
tous leurs miséreux
clowns
Qui
lisent des cartoons
Et
font du schproum
En
doudoune
Chez
les bougnes
Avant
de retourner dans leurs guitounes…
Pulvérisée
la société de l'injouissance et son barnum…
Emportés comme dans un merveilleux simoun
Nous
sommes enlevés tout vifs
— Comme
dans un bloom —
Dans
le merveilleux saloon
Mais
ce mouvement-là
Est
si puissant et si délicat
Que
même la poésie n'en parle pas…
On
peut seulement écouter là (clic)
Ce
sur quoi il déboucha…
Votre
sommeil… Ma Dame…
Tandis
que réveillé j'écris
— Et
que mon âme vous chante —
ceci
Dont
je corrige la fin ainsi :
“ Gloire à vous
Gloire
à moi
Et
à
l'Immémorial
et
Merveilleux Maelström
— De
puissance, de délicatesse et de Joie —
Qui nous créa
Qui
fait de vous une femme
Qui
fait de moi un homme
Et
qui nous enleva…”
…
Et
maintenant, je vais vous rejoindre
Et
“In
pace, in idipsum
Dormiam et resquiescam”
Dormiam et resquiescam”
… Près
de vous… Ma Dame…
Le
18 septembre 2016, à deux heures trente du matin…
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