Allongé
dans l'infinie quiétude du Printemps
Où
nous sommes enfin récompensés
De
notre longanimité
Tantôt
Savall me cueille
Avec
Les Voix Humaines
De
Marin Marais
Qui
résonnent
Dans
le grand silence du Temps
Ici
particulièrement éblouissant…
Tantôt
je reste en arrêt
Enivré
par la pure Beauté
Vertigineusement
envertiginé
Par
tant de merveilles :
Est-il
possible que tout cela soit vrai !
Le ravissement
Au-delà
du questionnement
— Au
comble de l'ivresse
Que
donne ce comme-nectar enivrant
Qui
s'élève
De
la Terre vers l'Éther
– Dans
lequel on baigne
Merveilleusement
—
Fait
que jeu chance-elle
Contraint
de m'appuyer
Contre
un petit vent léger
Les Voies Humaines
— Dans
l'amour —
Ne
sont-elles pas celles que nous avons cherchées…
Et
puis trouvées ?
Une
voix humaine
— Pour
le chanter —
N'est-ce
pas celle que nous avons cherchée…
Et
puis — qui sait — qui nous a finalement caressés ?
Lorsque l'on repensera à nous
Lorsque
nous serons passés
— Et
que l'on voudra savourer nos arabesques
– À
mille lieues de tous les barbaresques… —
C'est
en goûtant à ces délices
Et
à cette ivresse humaines
Dans
un Printemps éblouissant
Caressé
par Marais
Ou
vibré seulement
Des
trilles des oisillons
Dans
une paix vertigineusement envertiginée
Que
l'on pourra nous trouver…
…
Dans
le grand éblouissement du Temps…
Le
24 avril 2015