FÉERIES
INDIGÈNES
(Heureuse petite chanson d'amour…)
C’est
un grand calme plat
Où
la pluie et la grisaille dominent…
L’esprit
du climat est sans éclat…
Les
marins appellent cela
— Je
crois —
Une
mer d’huile…
Pas
vraiment un temps à prendre le grand large…
Pourtant
Joyeux
et frais
On
s’y essaie
J’aborde très vite votre île
Soulevant
le drap
Un
peu pirate
Ce
qui ne vous déplaît pas
Et
je cherche bientôt très fort
Un
trésor
Qui
ne se dérobe pas…
Puisqu’on
ne le trouve
Que
lorsqu’il s’offre
De
soie…
Et de fait
Je
reçois dès l’abord les offrandes
— Qui
sont des danses et puis des transes —
Que
la princesse de l’archipel
Très
belle
Me
fait
Comme
à un roi…
Bienheureux et ivre
De
volupté
Comme
un qui aurait abordé
Aux
Îles de la Félicité
Je
reste là
Longtemps
Les
yeux fermés
Les
bras levés
À
remercier le ciel
Et
toutes les divinités
Tandis
que m’aspire
Dans
un transport magique
— Et
sans gêne —
La
féerie indigène
Au final je plonge dans la danse
Et
je fais tant et si bien
Que
j’y resterais presque seul à danser
Tant
ma reine en finit épuisée…
Et
une reine épuisée
Ça
ne peut plus danser…
Le soir, on ouvre le coffre au trésor
Et
on en sort
L’or des Incas
L’or des Incas
En
barres…
… De
chocolat
Dans le temps qui fait grise mine
Nous
avons tout de même
— Parce
que l’on s’aime —
Trouvé
la mine…
Et
nous demeurons dans les éclats de rire
Et
de l’amour comblé les soupirs
Le 10 juin 2013
HYMNE À L'AMOUR
(Air du
temps)
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