«
Au fond je considère l'époque contemporaine comme un interrègne
pour le poète, qui n'a point à s'y mêler : elle est trop en
désuétude et en effervescence préparatoire, pour qu'il ait autre
chose à faire qu'à travailler avec mystère en vue de plus tard ou
de jamais et de temps en temps envoyer aux vivants sa carte de
visite, stances ou sonnet, pour n'être point lapidé d'eux, s'ils le
soupçonnaient de savoir qu'ils n'ont pas lieu. »
Lettre
de Mallarmé à Verlaine, du 16 novembre 1885 — citée dans le
Manifeste sensualiste
LANGUE
NEUVE
Je
sais
— Ou
j'ai enfin compris —